Créer de nouveaux contenus ou optimiser l’existant ? Question récurrente qui revient dans la bouche des marketeurs au moment de booster leur trafic organique. Spoiler alert : nous ne trancherons pas dans cet article. Mais parce que nous avons notre avis, aussi, sur la question, nous allons vous expliquer pourquoi optimiser les contenus existants n’est pas négociable, et surtout comment faire.
Vous produisez des contenus pertinents depuis des mois, voire des années ? Votre blog est riche et fait votre fierté ? Certainement ! Pourtant, votre stratégie de Content Marketing peine à générer du trafic – tout du moins qualifié et / ou dans les proportions que vous auriez imaginées – et ne contribue pas suffisamment à l’effort de guerre pour la génération de leads.
Plutôt que d’investir un temps monstre (et de l’argent, ça coule de source) sur de la production de contenus from scratch en espérant que ça marche, vous pourriez envisager, cette fois-ci, d’optimiser les contenus existants ?
Les 7 bonnes raisons d’optimiser les contenus existants
- Vous ne repartirez pas de zéro ;
- C’est plus économique ;
- C’est plus rapide ;
- Cela permet de faire le tri des contenus existants – l’occasion peut-être de les intégrer dans un Content Mapping ;
- Cela vous évitera de vous essouffler en recherche de sujets, surtout si vous semblez déjà avoir bien tari votre source d’inspiration ;
- C’est un vrai levier de gain de trafic et de leads ;
- Vous pourrez tenter d’aller chercher des quick wins.
La liste n’est pas exhaustive – vous l’aurez compris, un titre « 7 bonnes raisons » marche généralement bien, alors nous nous en sommes tenus à cette short list.
Quels contenus méritent d’être optimisés ?
Une fois qu’on s’est dit ça, comment faire, concrètement, pour prioriser les efforts et identifier les contenus à optimiser ? Selon le stock dont vous disposez, vous pouvez imaginer commencer à prioriser sur 50 à 100 articles. Voici quelques notions pour bien les choisir.
Identifiez les contenus qui génèrent le plus de trafic, via Google Analytics notamment
Il sera en effet toujours plus efficace et facile d’aller mettre vos efforts sur les contenus de votre stratégie d’Inbound Marketing qui fonctionnent déjà, en allant les booster davantage.
… et ceux qui vous positionnent le mieux sur des requêtes clés
Idem, si vous placez vos priorités sur des contenus qui se positionnent loin dans les moteurs de recherche, il sera toujours plus long, aléatoire et difficile de remonter dans le ranking.
Quels contenus pointent vers les requêtes de votre lectorat actuel ?
La fonctionnalité phare de Google Search Console, « Analyse de recherche » – désormais nommée « Performance » – permet d’identifier les requêtes les plus utilisées par les internautes pour accéder à votre site. Et surtout, par quel contenu. Les données de positionnement Google et de taux de clics (CTR), permettent de déduire ceux à fort potentiel et optimisables.
Privilégiez les contenus dits « evergreen » ou intemporels
Votre tri préalable vous aura certainement déjà permis de mettre de côté tous les contenus obsolètes et temporels de votre blog. Si des sujets redeviennent d’actualité, bien entendu, n’hésitez pas à les mettre à jour. Mais ici, on se focalise prioritairement sur tous ceux que l’on appelle « evergreen » : des sujets indémodables. Ce sont ces contenus, à même de vous rapporter du trafic toute l’année, sur lesquels vous allez devoir concentrer vos efforts.
Quels contenus nécessitent le plus d’optimisation ?
Des outils comme Semrush, à travers notamment sa fonctionnalité On Page SEO Checker, vous permettent de faire remonter les URL des contenus présentant le plus de points d’amélioration SEO, tant sur le volet sémantique que technique ou encore UX (vitesse de chargement, taux de rebond…).
Comment optimiser les contenus existants ? Notre checklist !
Le travail d’optimisation SEO de vos contenus peut être plus ou moins dense selon ceux que vous avez choisi de prioriser. Toutefois, comme nous sommes gentils, voici une master checklist que vous pourrez utiliser à votre guise pour accélérer le processus.
- Les balises méta sont-elles bien renseignées ?
- Respectent-elle les bonnes longueurs de mots (70 caractères maximum pour la balise title et 160 pour la description) ?
- Contiennent-elles des mots-clés et surtout sont-elles rédigées de façon à inciter au clic une fois affichées dans les SERP ?
- Les images sont-elles optimisées à l’aide de balise alt ?
- Le contenu respecte-t-il une structure H1, H2, H3 ?
- Les balises Hn contiennent-elles 1 mot-clé et / ou 1 mot du champ sémantique ?
- La longueur de votre contenu est-elle suffisante ? Si plusieurs outils permettent d’avoir la moyenne du Top 10 sur une requête, et qu’elle diffère selon les sujets et les avis, la tendance va à des contenus plus longs, rarement en dessous de 900 mots. Sur ce sujet, raisonnez avec bon sens. Pour un contenu best practices ou expertise, ne préféreriez-vous pas lire un article précis, détaillé et plus long ?
- L’article contient-il des liens internes ? Idéalement, il en faut 2 à 3 maximum, vers vos pages les plus importantes. Le premier lien, le plus important, au-dessus de la ligne de flottaison. L’objectif sera double : à la fois SEO, mais aussi UX (navigation).
- Votre contenu contient-il des mots du champ sémantique ? Des outils comme Semrush ou encore 1.fr vous permettent de muscler le jeu sur ce volet. Attention toutefois à ne pas sombrer dans le trop. 10 à 15 mots peuvent suffire à doper le contenu.
- Avez-vous placé des CTA contextualisés ? Au-dessus de la ligne de flottaison et en fin d’article ?
Si vous êtes arrivé à la fin de cet article, vous aurez peut-être désormais le réflexe de prendre du recul sur votre contenu existant avant de relancer la machine à produire. Si ce n’est pas le cas, prenez le temps d’essayer : l’un n’empêche pas l’autre. Vous trouverez forcément des leviers d’amélioration, ainsi que d’excellentes idées et bonnes pratiques pour vos futurs contenus. Et n’hésitez pas à venir toquer à notre porte pour nous partager votre analyse. Nous pourrons en parler autour d’un café ! 😉