Cette fois c’est sûr, la fin du SEO, c’est pour bientôt… Ah bon ? Encore ? Vous vous rappelez des opérateurs booléens ? Des mots-clés à mettre dans un certain ordre, des verbes à ne pas conjuguer, des guillemets, etc. ? Ça ressemble à la préhistoire ? Eh bien les « bonnes pratiques SEO » d’aujourd’hui sembleront aussi moyenâgeuses dans, disons… 3 ans (on parie ?). L’optimisation d’aujourd’hui est la suroptimisation de demain. Et les moteurs de recherche (pour ne pas dire l’hégémonique Google) finiront par vous pénaliser. Mais alors, comment fait-on ?
#1 Le langage naturel : quel est l’impact de la recherche vocale sur le SEO ?
Comment formulez-vous vos requêtes sur les moteurs de recherche ? Il y a fort à parier que vos pratiques ont évolué depuis une dizaine d’années. Les « requêtes » ressemblent désormais plus à des questions en langage naturel : on s’adresse à Google (ou à Siri, Alexa, etc.) comme à une machine de plus en plus intelligente – et les plus jeunes s’adressent à lui comme à un être humain (un peu comme à un esclave, certes, mais bon). Fini le temps où l’on se creusait la tête pour reformuler le plus précisément possible sa demande jusqu’à ce que le moteur de recherche vous remonte péniblement le résultat escompté. Ce n’est donc pas la mort du SEO qu’il faut annoncer, mais sa mutation.
Aujourd’hui, les doigts parlent comme la bouche.
GB, expert ès métaphores
Qu’est-ce que ça veut dire pour vos contenus ? Qu’il faut penser « mots-clés longue traîne » et les optimiser pour les faire correspondre aux requêtes conversationnelles. Le but : orienter vos contenus sur les questions que se posent vos lecteurs potentiels (ils vont plutôt taper « Est-ce que ça sert encore à quelque chose de faire du SEO ? » plutôt que simplement « opti SEO utilité » comme on le faisait en 2006). C’est une pratique essentielle si vous avez encore pour ambition de viser la position 0 (Featured Snippet) pour la recherche vocale.
#2 Qualité de la rédaction SEO : contentez-vous « seulement » de bien écrire
Google et ses acolytes, nourris qu’ils sont depuis leur création de milliards de questions, de centaines de millions de données, de tous les styles et sous toutes les formes, sont quasiment capables aujourd’hui de comprendre le langage naturel (attention, nous ne disons pas qu’ils sont intelligents, c’est un autre sujet). Pourquoi s’évertuer à écrire du texte pour des robots (oui, le SEO, c’est ça à l’origine) alors que les bots de vos moteurs de recherche sont capables de « lire » comme vous et moi ?
Si Google est aussi capable et exigeant que vos lecteurs, alors vous n’avez qu’une cible à laquelle vous intéresser : vos lecteurs justement ! Car en fait il n’y a plus aujourd’hui que ça qui compte : l’expérience de lecture (on voit d’ailleurs apparaître des UX Writers). Les experts de SEO parlent même aujourd’hui de search experience, et cherchent ainsi à améliorer la SXO (Search Experience Optimization).
La forme et la structure
Mettre des titres transparents et engageants, annoncer de quoi on va parler et l’orientation de l’article dans le chapeau, reprendre le sujet développé dans ses intertitres (choisis avec soin pour respecter l’horizon d’attente du lecteur), proposer des encadrés pour dynamiser la lecture, réveiller le lecteur, des contenus dynamiques (littéralement)… ça pour la structure.
Le fond
Pour le fond, eh bien, c’est pourtant simple de bien écrire ! Dérouler ses arguments, exposer clairement ses idées, être en phase avec son lecteur, l’aiguiller vers des contenus complémentaires, vers les sources, lui proposer un contenu exhaustif ensuite… C’est plutôt évident ? Bravo, vous venez d’optimiser votre texte pour les moteurs de recherche. Vous voilà tel Monsieur Jourdain, ne sachant pas en vous levant ce matin que vous faisiez du SEO sans le savoir.
Si cela ne vous paraît pas si évident, sachez que nous faisons les malins chez Invox car nous avons des Content Editors qui savent faire ça comme personne !
#3 La qualité SEO, une simple question de structure ?
« Penser SEO » n’a aucun sens. Ce qu’il faut, c’est penser à la lecture de son contenu. Qu’il soit lu par un bot plus ou moins intelligent ou par vos lecteurs ne devrait pas vous perturber : votre contenu n’est-il pas destiné à être lu, n’a-t-il pas une fonction ? Évidemment que si ! Dans ce cas, il est essentiel de penser qu’il doit être lu, si possible dans son intégralité, sinon, suffisamment pour que le lecteur en tire les informations essentielles.
Et ce n’est pas vulgariser ou considérer le lecteur comme un imbécile que de lui faciliter la tâche, par exemple en proposant une structure claire, une argumentation progressive, étayée et illustrée (étrange ?), des éclaircissements ponctuels comme des encadrés, ou le renvoi vers des ressources plus complètes, approfondies ou simplement en lien avec le sujet.
- Citer son sujet dans son article lorsqu’on écrit un article sur ledit sujet (= mot-clé principal)
- Utiliser le champ lexical adapté à son sujet (= champ sémantique)
- Mettre le sujet principal de son article dans le titre (= balise H1 optimisée)
- Faire des phrases avec un sujet, un verbe, un complément et des conjonctions de coordination (= lisibilité SEO)
- Introduire son propos en resituant le contexte (= chapô ou « extract »)
- Aérer son contenu avec des exergues, des citations ou des encadrés
- Ménager des pauses dans la lecture avec des images
- Proposer un petit résumé de son contenu (= métadescription)
#4 « Intelligence artificielle » : les moteurs de recherche sont des lecteurs comme les autres
Arrêtez cette discrimination ! Enrichi par des milliards d’années de données d’évolution, Google est aujourd’hui devenu un être humain comme les autres… Darwin serait si fier.
Évidemment, ce n’est pas la seule raison de faire de la content maintenance, car celle-ci sert aussi à remettre vos contenus en phase avec votre stratégie, avec vos personas et à adapter les contenus qui peuvent l’être aux différentes étapes du funnel (transformer un contenu en gated, reprendre une série de contenus pour en faire un campagne de Market Auto, etc.).
#5 Éviter la fin du SEO, ou les irréductibles « bonnes pratiques »
Attention, ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas (encore) dit… Il y a des bonnes pratiques SEO qui ne relèvent pas que du bon sens et de la simple optimisation de l’UX. Pour celles-ci, l’optimisation SEO a du sens… et en aura encore longtemps !
- Le maillage interne
- Les pillar content
- Une certaine longueur de texte
- Une recherche de mots-clés
- Une structure propre et claire
- Un code html sans bavure
- Des backlinks
- Des images (et des balises alt)
- Des métas propres
- Un site internet qui charge vite et bien (et qui est optimisé mobile)
Ce n’est pas chez Invox que vous allez entendre autre chose, il n’y a (quasiment) qu’une seule chose à avoir en tête quand on fait des contenus : la QUALITÉ. Et il y a SEO… et SEO. Alors certes, Invox n’est pas une agence SEO, mais c’est encore mieux : nous sommes une agence de content marketing ! Et nous l’affirmons : on peut faire du vrai bon contenu SEO de qualité (ce n’est pas un oxymore… mais forcément, ça demande un petit effort). Mais avant de passer à la création, commencez par vous pencher sur votre patrimoine de contenu en l’« auditant » dans les règles de l’art (et du cochon).