De manière générale, une analyse sémantique consiste à étudier le sens des mots et des expressions. En SEO, c’est une approche qui vise à créer du contenu de qualité pour une audience-cible, afin de générer du trafic et gagner en visibilité sur une thématique. L’analyse sémantique appartient au pilier « contenu » du SEO, qui se concentre sur la qualité et la pertinence globale des contenus d’un site web. Alors, comment optimiser son analyse sémantique et créer de bons contenus ? On vous dévoile tout dans cet article.
TLDR…
Sur ce sujet et les deux autres (technique et netlinking), nous venons de créer un ebook exprès pour vous afin de maîtriser les 3 piliers du SEO. Téléchargez-le maintenant ou continuez votre lecture !
L’analyse sémantique : créer du contenu de qualité
Qu’est-ce qu’un bon contenu ?
Avant de vous lancer dans une analyse sémantique et de choisir les mots-clés sur lesquels vous positionner, comprendre ce qu’est un bon contenu est essentiel. Tout l’enjeu réside dans l’équilibre entre SEO et expérience utilisateur. Google le dit lui-même : l’expérience utilisateur passe avant, et vos contenus sont destinés à être lus par des humains plus que par des robots.
Les contenus écrits à 100 % pour le SEO sont pénalisés par le moteur de recherche : pas de structure logique, des mots-clés en vrac ou écrits avec une faute d’orthographe… Pensez donc toujours à rédiger des contenus qui allient SEO et expérience utilisateur (c’est le combo parfait, aussi appelé SXO 😉).
Chez Invox, on considère que chaque contenu doit se conformer à plusieurs critères :
- être utile et pertinent pour le lecteur, avec pour objectif premier de répondre à un besoin ou une question ;
- être bien structuré et bien écrit (une tonalité marquante, un langage clair, un texte facile à lire et à comprendre, etc.) ;
- être original et unique, en apportant une forte valeur ajoutée par rapport aux autres contenus déjà disponibles sur le même sujet, et en faisant preuve d’une grande expertise ;
- être attractif et engageant grâce à une mise en forme soignée, des images et vidéos, du texte en gras, des CTA pour générer des leads, etc.
Les grands formats de contenus SEO
En SEO, il existe plusieurs formats privilégiés :
- le glossaire, dans lequel vous définissez les termes clés de votre activité afin de faciliter la compréhension des utilisateurs ;
- les FAQs, qui permettent de répondre à l’ensemble des questions des internautes sur l’une de vos thématiques ;
- les articles SEO, pensés spécifiquement pour le SEO (tout en laissant la part belle à l’édito), qui ont pour but de vous positionner sur un mot-clé grâce à l’optimisation de nombreux paramètres ;
- les pages piliers et les cocons sémantiques, qui constituent LE meilleur dispositif SEO pour réussir à vous positionner sur les pages de résultats ! Il s’agit de construire une page pilier au centre, abordant votre thématique de manière large et généraliste. Celle-ci est alors reliée grâce au maillage interne à des articles clusters, plus détaillés et concernant un sujet spécifique au sein même de votre grande thématique.
- Sur quelles thématiques et sous-thématiques recherchent-ils des informations ?
- Quels mots entrent-ils dans leur barre de recherche ?
- Quels problèmes cherchent-ils à résoudre grâce à vos produits et solutions ?
Une fois ces mystères élucidés, vous n’avez plus qu’à produire des contenus qualitatifs et pertinents pour les attirer et les retenir !
Choisir les bons mots-clés
Les différents types de requêtes
Un indicateur important à vérifier avant de choisir le bon mot-clé est l’intention de recherche de l’utilisateur. Il existe 4 types de requêtes :
- informationnelle, lorsqu’un internaute cherche une information spécifique telle qu’« Inbound Marketing » ou « Inbound Marketing définition » ;
- navigationnelle, quand il souhaite atterrir sur un domaine précis (comme celui d’Invox par exemple 😉) ;
- commerciale, lorsqu’un utilisateur est en phase de réflexion avant un achat et qu’il recherche des informations complémentaires : il peut s’agir d’une requête comme « comparatif outils Inbound Marketing » ou « meilleures agences Inbound Marketing » ;
- transactionnelle, lorsqu’un internaute est prêt à passer à l’achat après une requête commerciale. Elle peut parfois contenir des verbes d’actions tels que « acheter » ou « s’abonner » – ce qui donne par exemple « acheter logiciel Inbound Marketing ».
Le type de requête est une information à ne pas ignorer lors du choix de vos mots-clés : Google y accorde une importance capitale afin de classer vos contenus dans la SERP. Si le mot-clé visé dans votre contenu n’est pas en adéquation avec l’intention de vos cibles, celles-ci quitteront vos pages rapidement et Google vous placera aux oubliettes, jugeant votre contenu non pertinent pour elles.
Les indicateurs de mots-clés
Pour connaître le potentiel d’un mot-clé, deux indicateurs sont à vérifier :
- le volume de recherche, c’est-à-dire le nombre de fois où le mot-clé est recherché par un internaute, généralement calculé à l’échelle d’un mois ;
- le Keyword Difficulty, un score de 0 à 100 qui a pour objectif d’indiquer la difficulté de positionnement sur un mot-clé : plus le score est élevé, plus il sera compliqué de se positionner.
Les variables à prendre en compte
Lorsque vous souhaitez savoir s’il est pertinent pour vous de produire un contenu, il est essentiel de s’appuyer sur les deux indicateurs mentionnés plus haut :
- le volume de recherche : s’il n’est pas assez élevé, votre mot-clé n’est peut-être pas adapté et il faut se lancer dans la recherche d’une meilleure opportunité ;
- le Keyword Difficulty : s’il est trop élevé, il sera très dur de vous faire une place parmi les contenus concurrents. Vous pouvez alors vous positionner sur un autre terme proche, ou choisir un mot-clé « longue-traîne », c’est-à-dire une requête qui contient trois mots ou plus.
Les outils de recherche de mots-clés
Pour rechercher un mot-clé et vérifier son potentiel, plusieurs outils peuvent être utilisés. Semrush reste l’outil leader : il est facile à prendre en main et permet d’obtenir en une seule recherche les principales informations dont vous aurez besoin. Il offre également la possibilité de créer des listes de mots-clés, afin de créer facilement des catégories pour vos différents contenus, ou pour suivre vos performances sur ces mots-clés une fois vos contenus publiés.
Il est possible de trouver des mots-clés sans outil spécifique – même si ces techniques restent moins efficaces dans le sens où elles ne vous garantissent pas de manière certaine de bonnes performances SEO :
- taper son sujet dans la barre de recherche Google et regarder les mots-clés suggérés ;
- effectuer la même action sur Youtube ;
- analyser le contenu de pages concurrentes pour repérer des mots-clés intéressants.
Dans le cadre d’une optimisation sur un contenu existant, l’outil Semji peut s’avérer très utile. Celui-ci est capable, grâce à un système d’IA intégré, de vous faire des recommandations : mots-clés supplémentaires à placer dans votre contenu, nouvelles balises Hn pour mieux performer…
Les 3 erreurs SEO à éviter quand on crée du contenu
#1 La cannibalisation des mots-clés principaux et des URL
Un mot-clé principal / une URL = une seule et unique page. N’utilisez pas plusieurs fois le même mot-clé principal ou une URL très similaire pour plusieurs pages, au risque de voir certaines d’entre elles ne produire aucun trafic.
#2 Le Keyword Stuffing
Il s’agit d’une répétition exagérée du mot-clé principal au sein de votre page, dans le seul but de la faire ranker. Cette pratique est fortement pénalisée par Google. Utilisez votre mot-clé principal avec parcimonie, et n’oubliez jamais que votre page doit rester utile et pertinente pour les utilisateurs !
#3 Le Content Spinning
Cette technique génère rapidement plusieurs versions d’un texte, en utilisant des synonymes. Les versions de textes générées par ces outils sont généralement pauvres sémantiquement. Si vous répétez quasiment la même chose sur différentes pages, Google s’en rendra compte et il y aura des conséquences (négatives, bien entendu).
Nos conseils pour une analyse sémantique réussie
Il n’y a pas de recette magique à ce jour, car Google nous cache encore bien des secrets quant à ses algorithmes. Il est cependant bien connu qu’il faut respecter certains critères pour flirter avec les premières positions des pages de résultats. En voici quelques exemples :
- Choisissez un mot-clé principal unique pour chaque page. Si un même mot-clé principal est utilisé pour plusieurs pages, on risque la cannibalisation, et Google ne sait plus où donner de la tête, c’est-à-dire sur quelle page positionner votre mot-clé !
- Utilisez votre mot-clé principal dans votre titre H1, ainsi que dans certaines de vos autres balises Hn, puis dans vos paragraphes. Attention toutefois à éviter le Keyword Stuffing, la sur-répétition de votre mot-clé. Pensez à un enfant qui pose sans cesse la question « quand est-ce qu’on arrive ? » à ses parents sur la route des vacances : comme les parents, Google sera exaspéré (et vos lecteurs aussi) et vous en subirez les conséquences 🫣.
- Enrichissez votre article avec des mots-clés secondaires et un champ sémantique proches de votre thématique, afin d’aborder différentes notions qui gravitent autour de votre sujet, et de faciliter la compréhension des robots d’indexation.
- Répondez à l’ensemble des questions des utilisateurs sur le thème de votre article : plus vous traitez de sujets et donnez de l’information, plus votre contenu aura de chances d’être promu sur la SERP !
L’analyse sémantique est une étape essentielle dans toute démarche SEO. L’enjeu principal réside dans le fait de produire vos contenus avec les bons mots, au bon moment, sur le bon support, et de la bonne manière. Si vous ajoutez à cela les deux autres piliers du SEO, la partie technique et le netlinking, vos contenus auront toutes les chances d’arriver au sommet des pages de résultats !