Chez Invox, on aime stocker nos trouvailles de mails et d’InMails (messages LinkedIn) pour les analyser entre nous. Ice Breaker, tonalité, intérêt de l’email, CTA, qualité de la rédaction : c’est plus fort que nous, on ne peut pas s’empêcher de les passer au crible. Alors on a décidé d’en faire un contenu régulier, en vous ouvrant nos analyses… On vous propose « une meilleure version » du message, à notre sauce « copywriting B2B ». On attaque avec 5 premiers cold mails !
Cold mail n° 1 : prise de contact
Version originale
Notre analyse au 1er coup d’œil
Première chose qui cloche ? Le manque de cohérence entre la personnalisation et la solution proposée, ainsi qu’entre le service offert et l’accroche utilisée. S’ensuit un problème d’enchaînement des idées, et des paragraphes qui manquent de clarté et de naturel. De quoi rendre la lecture confuse… Ah, et où se trouve la preuve d’expertise ? La proposition de valeur clairement définie ?
Cela dit, on a là un message plutôt simple et synthétique, avec une légère touche d’agressivité qui pourrait être atténuée histoire de créer une approche plus engageante. C’est loin d’être le pire mail qu’on ait lu cette semaine ! Mais il reste des améliorations à apporter pour le rendre plus percutant et convaincant.
Eh oui, c’est en structurant vos idées avec des phrases simples que vos messages seront bien écrits. Vous facilitez la lecture, la compréhension et évitez le risque de perdre en cours de route vos lecteurs !
Version retravaillée
L’objet du message est clair, l’expertise est mise en avant, le destinataire sait quelle solution est apportée… Bref, c’est ce type de message Outbound qu’on préfère 😉.
Cold mail n° 2 : partage de cas clients
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Notre analyse au 1er coup d’œil
L’objet du mail est mystérieux et incite à l’ouverture, c’est positif. Autre point fort (on ne souligne pas que les mauvais points 😇) sur le fond : le contenu du mail met en avant des cas clients intéressants. Dommage qu’il manque un peu de finesse dans la manière de les présenter – alors qu’on mentionne la date de fondation de l’entreprise (2015) qui n’apporte pas de valeur ajoutée au message.
Niveau tonalité, c’est trop direct. Ça méritait un peu plus de précautions pour être plus connivent et établir une relation avec le destinataire.
S’ensuit une proposition de rendez-vous directive : deux créneaux, seulement le lendemain. Pas évident quand on a un agenda à tenir ! Une approche plus subtile et mieux ciblée améliorerait l’efficacité de ce cold mail. C’est ce qu’on a fait, du moins tenté…
Version retravaillée
Cold mail n° 3 : push d’une offre commerciale
Version originale
Notre analyse au 1er coup d’œil
Le point le plus dérangeant de ce mail ? Un message trop autocentré qui met en avant l’entreprise au détriment des besoins du destinataire. Même si le bénéfice d’une offre au forfait sans engagement et avec un support illimité est présent, il est mal orienté et ne se concentre pas sur les avantages apportés au destinataire.
Autre chose qui saute aux yeux : l’absence de call-to-action clair, qui limite les chances d’avoir un retour.
La tonalité est assez offensive, et peut être mal perçue par le destinataire. Un ton plus « sympathique », centré sur ses besoins, aurait été préférable. Notre version sonnera-t-elle mieux ? On vous laisse juger.
Version retravaillée
Cold mail n° 4 : dernière relance
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Notre analyse au 1er coup d’œil
Dans cette relance, l’accroche est sûrement trop négative. La suite est peu engageante et ne donne pas vraiment envie… Point fort, en revanche : le récapitulatif des précédents échanges est bien senti, montrant un suivi attentif. Malheureusement, le message reste trop centré sur l’entreprise plutôt que sur les besoins et les intérêts du destinataire.
La tonalité globale du mail sonne plutôt juste. C’est la personnalisation du mail qui mérite d’être repensée, pour créer une connexion plus forte avec le destinataire.
Version retravaillée
Cold mail n° 5 : demande de rendez-vous
Version originale
Notre analyse au 1er coup d’œil
Notre fameux Pierre n’y va pas par quatre chemins… son objet est assez brutal. Un peu plus de subtilité pour susciter l’intérêt du destinataire serait bienvenue. L’accroche autocentrée se concentre sur les responsabilités de l’expéditeur, aux dépens des bénéfices apportés. Et la suite du message va dans ce sens : la demande de rendez-vous est trop cash, sans prendre en compte la relation avec le destinataire ni lui donner suffisamment de contexte pour établir un véritable contact.
Côté tonalité, c’est assez scolaire. Le manque de dynamisme et d’efficacité pour captiver se fait sentir. La recette pour optimiser ce cold mail ? Adopter une approche plus personnalisée, centrée sur les besoins du destinataire et formulée de manière plus engageante !